J+4 La dérive
- Ngakau Matua
- 23 juin 2020
- 1 min de lecture
Il me manque.
La sensation d'anesthésie des premiers jours s'est totalement dissipée pour laissée place à un brouillard sans nom.
Je pleure toute la journée sans pouvoir m'arrêter. C'est comme si tout mon univers s'écroulait, je n'ai plus aucune notion des choses, des gens, du temps.
Je ne sais pas combien de jours se sont écoulés, ni même si c'est le jour où la nuit. Je ne dors plus, je ne sors plus, je ne mange plus.
Je fais également ma première crise d'angoisse. Malheureusement, ça ne sera pas la dernière.
Comments