J'ai repris le sport mais je ne mange toujours pas. J'aime cette sensation d'étourdissement, comme si j'étais alcoolisée, ça me fait me sentir si légère. C'est agréable après avoir été lourde de chagrin pendant si longtemps.
Les crises d'angoisse surviennent sans raisons apparentes. D'un coup, alors que je pensais que tout allait bien, ma poitrine se met à me faire mal, j'ai une sensation d'étouffement. Chaque fois, je crois que c'est la fin, que mon coeur vient de réaliser son dernier battement. Et pourtant, aussi douloureux que cela soit, je suis heureuse et soulagée qu'il se remette à battre.
5 jours que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Parfois, je suis tentée de t'envoyer un message mais je résiste, je dois prendre soin de moi, c'est la priorité maintenant. J'ai déjà trop souffert.
J'arrive à me retenir, c'est moins compliqué que je ne l'aurais cru. Ce qui est compliqué c'est de m'empêcher de me demander ce que tu fais, où tu es, avec qui, si tu penses à moi ...
Alors je m'occupe l'esprit au maximum, je ne me laisse pas le temps de cogiter, c'est mieux pour le moment.
J'ai eu un choc tout à l'heure en tombant sur d'ancien messages que tu m'avais envoyé. Comme cette complicité me manque ... Tu étais si attentionné, à milles lieues de celui que tu es devenu depuis la rupture.
Je préfère me souvenir de l'ancien toi. Le sexe me manque, les câlins, les bisous ... Le fait de me sentir désirée, de le voir dans tes yeux.
C'est particulièrement dur le soir, seule dans mon lit. Heureusement, j'arrive à me fatiguer suffisamment dans la journée pour m'endormir rapidement.
Mais ça me retombe dessus comme une chape de plomb le matin, au réveil. Il me faut toujours un petit temps pour me souvenir et cette prise de conscience est aussi douloureuse chaque jour. C'est comme revivre en boucle cet épisode de ma vie.
Un jour, je me réveillerai le cœur léger, comme avant tout ça, sans repenser en boucle au trou béant que tu as laissé dans mon cœur.